Le tableau ci-dessous récapitule les signalements qui ont été validés.

Sources :

loupfrance.fr

Marcilly / Les Loges Marchis :     Préfecture de la Manche

Fougerolles En Plessis             :     France Bleu

Alexain                                           :     Préfecture de la Mayenne

Bédée                                             :     France Bleu

La Mézière                                    :     Ouest France

Hénon                                            :     Ouest France

Par ailleurs, dans les départements déjà mentionnés, d’autres indices sont restés en instance de validation.

Répétons-le : les indices correspondant à ces observations n’ont pas été validés. Certains le seront peut-être dans les semaines ou les mois qui viennent, mais les conclusions des expertises ne peuvent évidemment être connues a priori. On se gardera donc de les attribuer au loup sans précaution du fait de l’incertitude.

Sources :

loupfrance.fr

Le Mesnil Ozenne / Céaux     :     Préfecture de la Manche

Saint James                               :     Ouest France

Cette série d’observations ne manque pas de susciter la question récurrente du nombre : combien de loups différents sont à l’origine de ces observations ? Et encore une fois, la réponse ne pourra être établie d’emblée.
On sait la capacité de déplacement d’un loup très importante : plusieurs dizaines de kilomètres en vingt-quatre heures ne lui sont pas extraordinaires. Et prenons en compte que le voyageur est surtout noctambule ! Pour tenter d’approcher une réponse à la question posée, il convient d’examiner conjointement les dates des relevés de ces indices et les distances séparant leurs localisations.
Bien sûr, on n’hésitera pas longtemps à se dire que les indices relevés en décembre en Maine-Et-Loire étaient très probablement attribuables à un même individu : trois situations constatées en cinq jours dans un petit périmètre. Pour les mêmes raisons, les indices de présence relevés dans le sud-ouest de la Manche, l’ouest de l’Orne et en Mayenne à la fin de janvier peuvent être considérés comme traduisant possiblement la présence d’un unique animal, même si pour l’heure tous n’ont pas été validés (voir ci-dessus).
De la même manière les observations de La Mézière et de Bédée, en Ille-Et-Vilaine sont suffisamment proches dans le temps et l’espace pour qu’on puisse soupçonner qu’il s’agissait d’un seul individu. On pourrait vite avancer aussi que l’individu observé à Hénon, dans les Côtes d’Armor serait encore ce même loup. Ajoutons que la distance est plus grande mais qu’elle n’est pas hors de portée pour un loup dans le temps qui sépare ces cas. De plus, la photo qui illustre l’article publié par Ouest France le 19 février évoque l’apparence de l’animal d’Alexain : un animal au pelage sombre. L’examen de deux photos transmises par leur auteur conduit Alain Jean (membre du Groupe Loup Bretagne et spécialiste de la reconnaissance des individus sur photos et vidéos) à identifier l’animal d’Hénon à celui d’Alexain. Il se pourrait donc bien que se précise la trajectoire de ce loup au cours de ces deux semaines, de la Mayenne aux Côtes d’Armor passant par le centre de l’Ille-Et-Vilaine.

Il se pourrait bien aussi que le loup qui s’est signalé entre Cholet et Nantes ne soit pas l’individu signalé dans le Calvados ou dans la Manche. Doit-on affirmer que deux individus au moins sont à l’origine des indices collectés ces derniers mois ? On peut bien en avoir l’impression. Ou bien, faut-il compter sur un seul loup pour l’ensemble des données ? Là encore, combiner les dates et les distances impose la prudence car une impression n’est pas une vérité scientifique.